Thèmes du congrès

  1. Les risques et les impacts des changements climatiques relativement à la résilience des secteurs importants

  2. Les tornades et autres phénomènes météorologiques extrêmes et leur répercussion sur les Canadiens

  3. Les océans et les glaces dans un climat en évolution

  4. Les inondations et la crise de l’eau au Canada et dans le monde

  5. Les impacts des changements climatiques dans l’Arctique

  6. Le climat, le temps et l’eau relativement à l’alimentation

  7. La pollution de l’air, de l’eau et des écosystèmes

  8. La cryosphère : impacts locaux à mondiaux


Aperçu des séances

Session

Titre de session

Co-coordinateurs

Affiliation / Adresse

Thème(s)

1

La prévision, l’analyse et la gestion des inondations dans le contexte des changements climatiques

Wang Xiuquan

Xiuquan (Xander) Wang, Ph.D., P.Eng.
Professeur adjoint
Centre canadien sur les changements climatiques et l'adaptation
Université de l’Île-du-Prince-Édouard
Tel : 902-628-4343
Courriel : xxwang@upei.ca
Site Web : http://projects.upei.ca/xanderwang (en anglais seulement)

1, 4

2

L’observation des précipitations dans l’Arctique

Dominique Brunet

Gabrielle Gascon

Eva Mekis

Dominique Brunet (Environnement et Changement climatique Canada) - dominique.brunet@canada.ca

Gabrielle Gascon (Environnement et Changement climatique Canada) - gabrielle.gascon@canada.ca

Eva Mekis (Environnement et Changement climatique Canada) - eva.mekis@canada.ca

1, 5

3

La dynamique de l’atmosphère, des océans et du climat

Ron McTaggart-Cowan

Marek Stastna

Michael Waite

Adam Monahan

Ron McTaggart-Cowan (Environnement et Changement climatique Canada) - ron.mctaggart-cowan@canada.ca 

Marek Stastna (Université de Waterloo) - mmstastna@uwaterloo.ca 

Michael Waite (Université de Waterloo) - mwaite@uwaterloo.ca

Adam Monahan (Université de Victoria) - monahana@uvic.ca

2, 3, 5, 8

4

Les tornades de 2018 dans la région d’Ottawa

David Sills

David Sills
Directeur exécutif
Northern Tornadoes Project
Université Western Ontario, London, ON, Canada
Tel : 705-985-3416
Courriel : david.sills@uwo.ca
Site Web : https://uwo.ca/ntp (en anglais seulement)

2

5

L’exploration des tornades dans le « nord »

Gregory Kopp

Gregory Kopp
Université Western Ontario
Tel : 226-235-1951
Courriel : gakopp@uwo.ca

2

6

Les événements extrêmes dans le système couplé du climat

Richard Peltier

Richard Peltier
Université de Toronto
Courriel : peltier@atmosp.physics.utoronto.ca

1, 3, 4, 5, 8

7

Climatologie présente et changements anticipés des précipitations hivernales (solides, mixtes et liquides) et de la grêle et leurs impacts

Sébastien Biner

Dominique Paquin

Sébastien Biner (Ouranos) - biner.sebastien@ouranos.ca

Dominique Paquin (Ouranos) - paquin.dominique@ouranos.ca

1, 2

8

Les modèles du système terrestre comme outils de résilience sociétale

Paul Kushner

Chris Fletcher

Rebecca Saari

Nathan Gillett

Neil Swart

Kirsten Zickfeld

Paul Kushner (Université de Toronto) - paul.kushner@utoronto.ca

Chris Fletcher (Université de Waterloo) - chris.fletcher@waterloo.ca

Rebecca Saari (Université de Waterloo) - rebecca.saari@uwaterloo.ca

Nathan Gillett (Centre canadien de la modélisation et de l'analyse climatique, ECCC) - nathan.gillett@canada.ca

Neil Swart (Centre canadien de la modélisation et de l'analyse climatique, ECCC) - neil.swart@canada.ca

Kirsten Zickfeld (Université Simon Fraser) - kzickfel@sfu.ca

1, 5

9

L’océanographie acoustique et le son sous-marin

Len Zedel

David Barclay

Len Zedel (Département de physique et d’océanographie physique, Université Memorial de Terre Neuve) - zedel@mun.ca

David Barclay (Département d’océanographie, Université Dalhousie) - dbarclay@dal.ca

5, 7

10

CSAFM1 : Mesurer et simuler l'impact des interactions terre-atmosphère dans un monde en mutation et élaborer des directives méthodologiques

Shannon Brown

Elizabeth Pattey

Ward Smith

Alexander Moravek

Shannon Brown (Universtié de Guelph) - sbrown06@uoguelph.ca

Elizabeth Pattey (Agriculture et Agroalimentaire Canada) - elizabeth.pattey@canada.ca

Ward Smith (Agriculture et Agroalimentaire Canada) - ward.smith@canada.ca

Alexander Moravek (Université York) - amoravek@yorku.ca

1, 5, 6, 7

11

CSAFM2 : Comprendre les effets passés, présents et futurs du climat sur l’agriculture, les forêts et les ressources en eau

Catherine Champagne

Aston Chipanshi

Catherine Champagne (Agriculture et Agroalimentaire Canada) - catherine.champagne@canada.ca

Aston Chipanshi (Agriculture et Agroalimentaire Canada) - aston.chipanshi@canada.ca

6

12

L’atmosphère arctique en évolution

James Drummond

Kimberly Strong

James Drummond (Université Dalhousie) - james.drummond@dal.ca

Kimberly Strong (Université de Toronto) - strong@atmosp.physics.utoronto.ca

3, 5, 6, 7, 8

13

La variabilité et la prévisibilité du climat

Hai Lin

Bin Yu

Hai Lin (Division de recherche en météorologie, ECCC) - hai.lin@canada.ca

Bin Yu (Division de recherche climatique, ECCC) - bin.yu@canada.ca

2, 3, 4, 5, 8

14

Les progrès en matière de capteurs, d’instruments, de plateformes et de systèmes d’observation océanographiques

Mark Halverson

Mathieu Dever

Steve Mihály

Mark Halverson (RBR) - mark.halverson@rbr-global.com

Mathieu Dever (RBR/Woods Hole Oceanographic Institution) - mdever@whoi.edu

Steve Mihály (Ocean Networks Canada) - smihaly@uvic.ca

3, 5

15

Renforcer la résilience relativement à la santé et à l’environnement face aux changements climatiques

Melissa MacDonald

Cara Patton

Céline Audette

Melissa MacDonald
Chaleur - Rôle principale
Services de prévision de la santé et de la qualité de l'air
Environnement et Changement climatique Canada
45, promenade Alderney, 16e étage
Dartmouth, N.-É. B2Y 2N6
Tel : 902-426-8806
Cell : 902-448-2695
Courriel : melissa.macdonald@canada.ca

1

16

La disparition de la glace de mer arctique : risques et occasions

John Falkingham

John Falkingham
International Ice Charting Working Group
120, promenade Sherway, Ottawa, ON K2J 1P1
Tel : 613-355-4552
Courriel : john.falkingham@rogers.com

3, 5, 8

17

MEOPAR 1 : L’impact des événements climatiques extrêmes sur les communautés autochtones

Eric Oliver

Sofia Darmaraki

Jennifer Jackson

Animateur de la 4e session – à confirmer

Eric Oliver (MEOPAR Network, Université Dalhousie) - eric.oliver@dal.ca

Sofia Darmaraki (MEOPAR Network, Université Dalhousie) - sofia.darmaraki@dal.ca

Jennifer Jackson (Hakai Institute) - jennifer.jackson@hakai.org

1, 5

18

MEOPAR 2 : La résilience des communautés côtières et riveraines (L’adaptation des communautés côtières du Canada aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux changements climatiques)

Sebastian Weissenberger

Omer Chouinard

Tereza Jarnikova

Bradley May

Sebastian Weissenberger (MEOPAR Network, Université TÉLUQ) - sebastian.weissenberger@teluq.ca 

Omer Chouinard (MEOPAR Network, University de Moncton) - omer.chouinard@umoncton.ca

Tereza Jarnikova (MEOPAR Network, Université de la Colombie-Britannique) - tjarniko@eoas.ubc.ca

Bradley May (MEOPAR Network, Université Brock) - bmay@brocku.ca

1, 2, 4

19

MEOPAR 3 : Les interactions entre la glace de mer et l’océan dans un climat en évolution : impacts environnementaux et sociétaux

Angela Cheng

Rachel Kim

Andrea Nesdoly

Chengzhu (William) Xu

Angela Cheng (Service canadien des glaces, ECCC, MEOPAR Network, Université McGill) - angela.cheng@canada.ca

Rachel Kim (MEOPAR Network, Université McGill) - rachel.h.kim@mail.mcgill.ca

Andrea Nesdoly (MEOPAR Network, Université de Victoria) - andreanesdoly@gmail.com

Chengzhu (William) Xu (MEOPAR Network, Université de Calgary) - chengzhu.xu@ucalgary.ca

3

20

Les méthodes numériques et le développement de modèles

Christopher Subich

Kris Rowe

Christopher Subich (Environnement et Changement climatique Canada) - csubich@gmail.com

Kris Rowe (Argonne Leadership Computing Facility) - krowe@anl.gov

3, 5, 7, 8

21

L’information sur les changements climatiques au service d’une infrastructure résiliente

Xuebin Zhang

Co-organisateurs du CNRC

Secteur industriel - à confirmer

Xuebin Zhang (Division de recherche climatique, ECCC) - xuebin.zhang@canada.ca

1

22

L’incertitude relative à la modification de la cryosphère

Lawrence Mudryk

Stephan Gruber

Jennifer Lukovich

Stephen Howell

Lawrence Mudryk (Environnement et Changement climatique Canada) - lawrence.mudryk@canada.ca

Stephan Gruber (Université Carleton) - stephan.gruber@carleton.ca

Jennifer Lukovich (University du Manitoba) - jennifer.lukovich@umanitoba.ca

Stephen Howell (Environnement et Changement climatique Canada) - stephen.howell@canada.ca

8

23

MEOPAR 4 : L’énergie renouvelable dans un climat en évolution

Laura Van Vliet

Caio Ruman

Laura Van Vliet (École des sciences de la Terre et des océans, Université de Victoria) - vanvliet.lvv@gmail.com
Tel : 705-957-1844

Caio Ruman (Laboratoire de changement climatique et durabilité en génie et en design, Département de génie civil, Université McGill) - caioruman@gmail.com

1

24

La communication des risques liés au temps violent

Ken Macdonald

Serge Desjardins

Ken Macdonald (Service météorologique du Canada, ECCC) - ken.macdonald2@canada.ca

Serge Desjardins (Service météorologique du Canada, ECCC) - serge.desjardins@canada.ca

1, 2, 4

25

L’évolution de l’Arctique : science et politiques

David Fissel

Helen Joseph

David Fissel (Président, Group d’intérêts spéciaux (GIS) pour l’Arctique de la SCMO et ASL Environmental Sciences Inc) - dfissel@aslenv.com

Helen Joseph (Présidente-sortante, Group d’intérêts spéciaux (GIS) pour l’Arctique de la SCMO et HCJ Consulting) - helen@hcjconsulting.ca

8

26

La tornade de Dunrobin en 2018 : créer un lien entre les sciences physiques et l’épreuve sociale

Jenniefer Spinney

Jennifer Spinney, PhD
Northern Tornadoes Project
Institut Coopératif de Recherche en Sciences de l'Environnement (CIRES)
Université du Colorado à Boulder
Tel : 519-878-5986

2

27

L’analyse des risques d’inondation dans le contexte des changements climatiques

Saber Moazami

Farshad Jalili

Melika Rahimi

Mohammad Reza Najafi

Saber Moazami - smoazam3@uwo.ca

Farshad Jalili - fjalilip@uwo.ca

Melika Rahimi - mrahimim@uwo.ca

Mohammad Reza Najafi - mnajafi7@uwo.ca

4

28

La résilience à l’échelle urbaine face aux changements climatiques

James Voogt

Scott Krayenhoff

James Voogt (Département de géographie, Université Western Ontario) - javoogt@uwo.ca

Scott Krayenhoff (École des sciences de l'environnement, Universtié de Guelph) - skrayenh@uoguelph.ca

1

29

La surveillance et la modélisation de l’évolution de la cryosphère

Homa Kheyrollah Pour

Shawn Marshall

Homa Kheyrollah Pour (Université Wilfrid-Laurier) - hpour@wlu.ca

Shawn Marshall (Université de Calgary et Environnement et Changement climatique Canada) - shawn.marshall@canada.ca

8

30

Les systèmes d’observation des océans et des grands lacs, et l’océanographie opérationnelle : la création d’une synergie bidirectionnelle

Fraser Davidson

Richard Dewey

Fraser Davidson
Centre des pêches de l’Atlantique nord
Pêches et Océans Canada
St. John's, T.-N.-L.
Tel : 709-772-2418
Courriel : fraser.davidson@dfo-mpo.gc.ca

Richard Dewey
Directeur adjoint
Science, Ocean Networks Canada
Tel : 250-472-4009
Courriel : rdewey@uvic.ca

3

31

Générale – météorologie

À déterminer

32

Générale – océanographie

À déterminer

33

Générale – climat

À déterminer

34

Générale – hydrologie

À déterminer

35

Générale – interdisciplinaire et autres

À déterminer

36

L'océanographie côtiere et les eaux intèrieurs

Jinyu Sheng

Guoqi Han

Ram Yerubandi 

Jinyu Sheng - Jinyu.Sheng@Dal.Ca

Guoqi Han - guoqi.han@dfo-mpo.gc.ca

Ram Yerubandi - ram.yerubandi@canada.ca

1, 3, 4


Descriptions des séances

S1. La prévision, l’analyse et la gestion des inondations dans le contexte des changements climatiques
Principal : Xander Wang

Le réchauffement de la planète peut intensifier le cycle hydrologique et renforcer la fréquence et l’intensité des précipitations dans le monde entier. Il s’agit là d’un grave problème touchant de nombreuses communautés où des inondations sans précédent, qu’ont engendrées de fortes précipitations, ont été fréquemment observées ces dernières années. La façon d’accroître notre résilience relativement aux inondations que causent les fortes précipitations dans le contexte des changements climatiques s’avère l’un des principaux enjeux préoccupant les décideurs, les planificateurs et les ingénieurs. Ainsi, cette séance regroupera les progrès récents de la recherche et de la technologie en ce qui a trait à la prévision, à l’analyse et à la gestion des inondations dans le contexte des changements climatiques. Les sujets pertinents comprennent, sans s’y limiter, la dynamique des inondations en cas de fortes précipitations, les prévisions de précipitations extrêmes liées à l’évolution du climat, la prévision des inondations en temps réel et à long terme, l’évaluation des risques d’inondation, la résilience aux inondations sous l’influence des changements climatiques et la gestion des urgences en cas d’inondation.

S2. L’observation des précipitations dans l’Arctique
Principal : Dominique Brunet

Malgré l’amélioration des instruments de surveillance et de la technologie, in situ et de télédétection, l’observation des précipitations dans l’Arctique demeure ardue en raison de l’éloignement des sites d’observation et des conditions environnementales difficiles caractérisant la région. Étant donné l’évolution du climat, il importe d’évaluer correctement les changements dans les régimes de précipitations et leur impact sur le cycle hydrologique, par exemple les inondations et les sécheresses, ainsi que sur l’agriculture et les écosystèmes. Cette séance vise à réunir les scientifiques qui s’intéressent aux méthodes classiques et nouvelles d’observation des précipitations dans l’Arctique avec des hydrologues, des climatologues et d’autres utilisateurs de données de précipitations. Les sujets pertinents comprennent l’utilisation de la télédétection pour mesurer les précipitations (au sol et à partir de l’espace, active ou passive), la mesure des précipitations solides et la détermination du type de précipitations, le déploiement de capteurs de précipitations en surface dans le Nord, et l’analyse des données de précipitations.

S3. La dynamique de l’atmosphère, des océans et du climat
Principal : Ron McTaggart-Cowan

Cette séance regroupe des travaux sur la dynamique de l’atmosphère, des océans et du système climatique. La portée de la séance est intentionnellement large afin d’inclure la recherche qui couvre une vaste gamme d’échelles spatiales et temporelles. Sont les bienvenues tant les études sur la dynamique des processus de mésoéchelle qui agissent sur une échelle de temps horaire que celles qui couvrent l’évolution des structures planétaires dans un climat en évolution. Ces recherches peuvent comprendre des diagnostics et des études théoriques sur les modèles de prévision, de climat et de processus, ou des études fondées sur la réanalyse et d’autres ensembles de données d’observation; néanmoins, tout sujet relié à la dynamique de l’atmosphère, des océans ou du climat sera admis dans le cadre de cette séance.

S4. Les tornades de 2018 dans la région d’Ottawa
Principal : David Sills

Le 21 septembre 2018, une série de tornades tardives a frappé la région d’Ottawa et les régions avoisinantes en Ontario et au Québec. Sept tornades issues de supercellules ont causé des dommages d’intensité EF3 et entraîné des pertes assurées de plus de 300 millions de dollars. Les éléments qu’ont relevés après l’événement et à l’aide de drones les équipes au sol, et l’analyse subséquente comprenant des données satellitaires et aériennes à haute résolution ont donné lieu à ce qui est probablement la série de tornades la mieux documentée de l’histoire canadienne. Cette séance est ouverte aux contributions multidisciplinaires qui explorent divers aspects de l’événement. Un intervenant en cas d’urgence de la région d’Ottawa qui a travaillé ce jour-là prendra aussi la parole.

S5. L’exploration des tornades dans le « nord »
Principal : Gregory Kopp

Une grande partie de la recherche mondiale sur les tornades a été effectuée aux États-Unis et s’est même surtout concentrée dans la partie sud de ce pays. Cependant, des études récentes menées en Europe et au Canada pour documenter et caractériser les tornades « nordiques » ont éveillé ces deux régions au risque de tornade, qui est resté mésestimé de nombreuses années. Cette séance est ouverte aux contributions sur les tornades des régions du nord et aux travaux entrepris pour les étudier, y compris les nouvelles techniques et sources de données. Un représentant du European Severe Storms Laboratory, organisme où la plupart des recherches sur les tornades s’effectuent en Europe, fera une présentation.

S6. Les événements extrêmes dans le système couplé du climat
Principal : W. Richard Peltier

Tant dans le contexte actuel du réchauffement planétaire continu de la basse atmosphère que dans le contexte d’épisodes de réchauffement du passé lointain, des événements extrêmes ont accompagné la transformation des processus du système terrestre. De nos jours, la fréquence des précipitations extrêmes s’est accrue, tout comme l’intensité de leur effet à l’échelle mondiale relativement aux inondations des habitats humains. De même, les canicules et leur impact sur la fréquence et la gravité des incendies de forêt imposent un fardeau de plus en plus lourd aux milieux bâtis et naturels. Ces effets et ceux associés à la diversité biologique, qui peuvent être tout aussi extrêmes sur le plan de l’extinction d’espèces sont la marque d’un système en transition, d’un climat holocène relativement stable et constant, qui a persisté pendant des milliers d’années, en un climat anthropocène que caractérise une augmentation notable des températures.

Au cours de l’évolution de la Terre, de la dernière période glaciaire à la période interglaciaire de l’Holocène, des événements extrêmes ont également accompagné cette transition allant du froid extrême vers le réchauffement holocène. Ils étaient d’une importance similaire, mais, fait intéressant, étaient beaucoup plus profondément liés à la circulation océanique mondiale qu’à l’atmosphère et à son cycle de l’eau. Ces événements comprenaient les cycles de Dansgaard-Oeschger et les événements précurseurs de Heinrich de l’étage 3 de la stratigraphie isotopique marine pendant une période de couverture de glace continentale maximale. Lors de la déglaciation qui a suivi, il s’est produit le réchauffement de Bølling-Allerød au cours duquel le niveau mondial de la mer a augmenté de 30 m en moyenne. Il a été suivi du refroidissement du Younger Dryas, qui a commencé il y a 12 800 ans et qui a ramené le système à des conditions glaciaires pendant 1000 ans. Immédiatement après cet événement, l’Afrique du Nord était verte. Mais il y a environ 4000 ans, le Sahara s’est désertifié rapidement et de graves impacts ont perturbé le peuplement humain qui se formait dans l’est de la Méditerranée et le Levant, tandis que l’agriculture moderne émergeait.

S7. Climatologie présente et changements anticipés des précipitations hivernales (solides, mixtes et liquides) et de la grêle et leurs impacts
Principal : Sébastien Biner

Les précipitations solides (neige, grêle, grésil) ou mixtes (pluie sur neige, verglas) peuvent avoir des impacts importants pour la société canadienne. Les impacts directs, comme les perturbations du transport lors de tempêtes de neige, les épisodes de pluie verglaçante ou les dommages lors de chute de grêle sont clairs. Les impacts indirects sont aussi possibles, comme par exemple ceux occasionnés par la modification de la densité de la neige ou de son poids lors d’événements de pluie sur neige ou par la diminution du couvert nival, mais ils sont plus difficiles à évaluer. Cependant, dans les deux cas, les types de précipitation en jeux peuvent voir leurs fréquence, intensité, localisation et durée modifiées par les changements climatiques.

Cette session s’intéresse à l’état actuel ainsi qu’aux changements anticipés des événements de précipitation solide et mixte, tant au niveau de leur représentation dans les modèles de climat qu’au point de vue de leurs impacts. Ceci afin d’avoir une meilleure connaissance de la situation actuelle ainsi que des efforts à faire afin de bâtir une société plus résiliente.

Nous invitons donc les gens ayant évalué la capacité des modèles de climat à représenter ces phénomènes et événements, ayant étudié les répercussions que des événements particuliers ont pu avoir sur la société en général ou des secteurs en particulier à proposer un résumé pour cette session. Nous souhaitons aussi inviter les gens s’intéressant aux changements anticipés de ces phénomènes sur le territoire canadien et aux méthodes d’adaptation actuelles et futures à proposer un résumé.

  • Les risques et les impacts des changements climatiques relativement à la résilience des secteurs importants
  • Les tornades et autres phénomènes météorologiques extrêmes et leur répercussion sur les Canadiens
  • Les impacts des changements climatiques dans l’Arctique
  • La cryosphère : impacts locaux à mondiaux

S8. Les modèles du système terrestre comme outils de résilience sociétale
Principal : Paul Kushner

Des modèles réalistes et de qualité vérifiée du système terrestre sont nécessaires afin de fournir une évaluation fiable et robuste des impacts futurs des changements climatiques. Chaque génération de modèles du système terrestre, y compris les composantes qui simulent les systèmes physiques (atmosphère, hydrosphère, cryosphère), biologiques (végétation, cycle du carbone et autres cycles biogéochimiques) et humains (industries, agriculture, milieu bâti et systèmes socioéconomiques), ainsi que les processus qui relient ces composantes, a permis de mieux comprendre le fonctionnement du système terrestre et des interactions sociales. Ces outils nous ont fourni les principaux moyens d’évaluer les états présent et futurs du système terrestre dans le contexte des changements climatiques anthropiques passés et prévus. Ainsi, il est essentiel de faire progresser les modèles du système terrestre et de ses interactions avec la société pour renforcer la résilience face au réchauffement planétaire et aux impacts connexes des changements climatiques.

S9. L’océanographie acoustique et le son sous-marin
Principal : Len Zedel

Les techniques fondées sur l’acoustique constituent les principaux moyens de communication et de télédétection sous-marines. Dans le cadre de cette séance, l’accent est mis sur la contribution des méthodes, des mesures et de la surveillance acoustiques à tous les aspects de l’océanographie et des sciences de la mer. Les sujets abordés comprennent, sans s’y limiter : le sonar, la bioacoustique, la surveillance par acoustique passive, l’acoustique appliquée à la pêche, les applications géophysiques, la communication acoustique, les applications militaires, le bruit ambiant et océanique, le bruit anthropique, la propagation sur de longues distances, la tomographie, la diffusion de hautes fréquences, la création d’images et l’inversion quantitative. Ces méthodes fournissent les outils et les données nécessaires pour bâtir des industries maritimes et des communautés côtières résilientes.

S10. CSAFM1 : Mesurer et simuler l'impact des interactions terre-atmosphère dans un monde en mutation et élaborer des directives méthodologiques
Principal : Shannon Brown

Les propriétés physiques et biologiques de la surface terrestre agissent sur les échanges d’énergie, d’eau, de particules et de gaz à effet de serre avec l’atmosphère. Ainsi, les interactions entre la surface terrestre et l’atmosphère représentent une composante essentielle du système climatique. Les interactions terre-atmosphère sont sensibles aux activités humaines comme la gestion, l’utilisation et l’aménagement des sols, ainsi qu’aux perturbations induites par les variations climatiques et aux modifications à long terme que produisent les changements climatiques sur la composition de la végétation. Les études fondées sur les observations, les expériences et la modélisation améliorent notre compréhension des interactions terre-atmosphère. Par exemple, les mesures de covariance du tourbillon des flux d’énergie et de matière permettent de confiner la dynamique des flux sur plusieurs échelles temporelles, de quelques heures à plusieurs années. Les modèles écosystémiques et les schémas de surface terrestre s’avèrent des outils puissants pour explorer les processus biophysiques et biogéochimiques qui sous-tendent les interactions terre-atmosphère. Cette séance met l’accent sur les travaux inédits portant sur tous les aspects des interactions terre-atmosphère, les mesures et la surveillance, ainsi que sur l’élaboration de lignes directrices et de normes appliquées à la mesure et à la simulation de l’incidence des variations climatiques sur les zones de végétation aménagées.

S11. CSAFM2 : Comprendre les effets passés, présents et futurs du climat sur l’agriculture, les forêts et les ressources en eau
Principal : Catherine Champagne

Cette séance est axée sur la compréhension des relations entre le climat et les ressources terrestres comme l’agriculture, la foresterie et l’eau, afin d’assurer la résilience de ces secteurs. Nous encourageons les contributions qui accroissent nos connaissances sur la façon d’utiliser les climats passés, présent et futurs, dans le but de nous adapter adéquatement et de réduire les coûts associés à la variabilité, à l’évolution et aux événements extrêmes du climat. Nous privilégions les soumissions liées aux sous-thèmes suivants, sans y être limités :

  1. L’exploration des contraintes de productivité sous différents régimes climatiques.
  2. L’intégration des extrêmes du climat dans les modèles écosystémiques.
  3. L’accessibilité à l’information climatologique pour les secteurs axés sur les ressources.
  4. L’analyse des tendances, de l’intensité, de la fréquence et de la gravité des indices climatologiques propres aux divers secteurs, selon les scénarios des climats passés, présent et futurs.
  5. Les méthodes, empiriques ou fondées sur les processus, d’estimation des impacts de la variabilité du climat sur les écosystèmes, à diverses échelles spatio-temporelles.
  6. La formulation des prévisions météorologiques de façon à faciliter les prises de décision des gestionnaires de ressources naturelles.
  7. Les applications de la télédétection à la météorologie de surface, à agriculture et à la foresterie

Les travaux fondés sur la modélisation ou les mesures et portant sur les domaines suivants sont encouragés : l’agriculture, la foresterie, la télédétection, l’hydrologie, la climatologie, la géographie, les assurances, le transport, l’énergie, l’actuariat et les médias.

S12. L’atmosphère arctique en évolution
Principal : James Drummond

L’atmosphère arctique change rapidement en raison de plusieurs facteurs : la modification de sa composition, la modification de la glace de mer, la modification des interactions avec les latitudes inférieures et la modification des apports émanant du sol, de la neige, de la glace et des océans. 

La fragilité de cette région est notoire. De petites modifications dans ces apports peuvent produire des effets considérables et s’amplifier fortement à cause des mécanismes de rétroaction. Parallèlement, le cycle clarté-obscurité polaire étant annuel plutôt que quotidien fait en sorte que l’atmosphère réagit différemment aux changements polaires qu’à ceux des latitudes moyennes et basses. Sans compter que l’hostilité de l’environnement polaire et la rareté des sites d’observation rendent difficile la prise de mesures. 

Toutefois, il demeure essentiel de comprendre l’évolution de l’atmosphère arctique estivale et hivernale, afin de comprendre le système atmosphérique planétaire. 

Cette séance inclut des travaux sur tous les aspects de l’atmosphère arctique, y compris de nouveaux instruments, de nouvelles mesures, de nouveaux sites et de nouvelles activités de modélisation, et surtout de nouveaux points de vue sur ce système atmosphérique complexe et important.

S13. La variabilité et la prévisibilité du climat
Principal : Hai Lin

Cette séance admet les contributions concernant la variabilité et la prévision du climat à des échelles sous saisonnières, saisonnière, interannuelles, décennale et interdécennales. Les soumissions peuvent inclure des études sur l’oscillation Madden-Julian et les ondes tropicales, le phénomène El Niño-oscillation australe (ENSO), la circulation atmosphérique, les interactions et les téléconnexions tropicales-extratropicales ainsi que sur les impacts de ces processus sur la prévisibilité et les prévisions. Au même titre, nous encourageons les contributions sur les prévisions météorologiques à échéance prolongée et à longue échéance, et sur les prévisions de la variabilité du climat à diverses échelles, y compris les techniques d’ensemble et d’initialisation, le développement de modèles, l’évaluation des prévisions, les études sur la réduction d’échelle, et l’étalonnage, ainsi que sur les applications et l’utilité de ces produits pour les utilisateurs. Les résultats provenant de diagnostics, de modélisation, d’intercomparaison de modèles et de démarches théoriques sont les bienvenus.

S14. Les progrès en matière de capteurs, d’instruments, de plateformes et de systèmes d’observation océanographiques
Principal : Mark Halverson

Notre capacité à caractériser et à comprendre la fonction de l’océan dans le système climatique est limitée dans une certaine mesure par notre capacité à l’observer. Nos méthodes d’observations sont en constante évolution en réaction à de nombreux facteurs : les progrès technologiques, les besoins de l’industrie maritime, les restrictions budgétaires, les pressions sociales et notre compréhension de l’océan lui-même. Ces facteurs contribuent à stimuler l’innovation relativement à l’observation scientifique des océans. Parmi les récentes innovations transformatrices, mentionnons les capteurs biogéochimiques sans produits chimiques, les observatoires câblés et les plateformes d’échantillonnage autonomes.

Cette séance vise à réunir ceux qui s’efforcent de faire progresser l’observation de la mer. Nous encourageons les présentations sur le développement récent de capteurs et de plateformes, l’évaluation du fonctionnement des capteurs, l’évaluation de la qualité des longues séries temporelles et l’utilisation novatrice de technologies existantes. Cette séance comprend également des présentations axées sur des questions scientifiques qui guident l’élaboration d’instruments, passés ou futurs.

S15. Renforcer la résilience relativement à la santé et à l’environnement face aux changements climatiques
Principal : Melissa MacDonald

La séance réunit les participants dont les travaux portent sur les risques et les répercussions touchant la santé et l’environnement des Canadiens, et se fondent sur des outils comme la modélisation et la prévision, les nouvelles recherches en santé et en surveillance, ainsi que les études de cas liées à la prestation de services de santé, et ce, dans le contexte d’un climat en évolution. L’évolution du climat contribue aux épisodes de températures extrêmes (chaudes et froides), aux épisodes de mauvaise qualité de l’air que cause la fumée des incendies de forêt, à l’allongement de la saison des aéroallergènes et aux nouvelles maladies à transmission vectorielle. Nous encourageons également les participants à partager leurs travaux sur de nouvelles façons de communiquer les risques pour la santé, sur le moyen d’améliorer les services offerts aux Canadiens afin de renforcer leur résilience, ainsi que sur les répercussions sur la société et la santé mentale.

S16. La disparition de la glace de mer arctique : risques et occasions
Principal : John Falkingham

À mesure que la glace de mer continue de diminuer rapidement dans l’Arctique, elle présente une multitude de possibilités accompagnées de risques inévitables. L’industrie du transport maritime espère profiter de routes écourtées et sans grands détours entre l’Atlantique et le Pacifique. L’industrie pétrolière et gazière a déjà commencé à exploiter de vastes réserves sous l’océan Arctique. L’industrie minière espère avoir accès à des occasions semblables. Tandis que les populations de poissons se déplacent de plus en plus vers le nord, dans des zones d’alimentation améliorée, les entreprises de pêche font pression pour que des changements soient apportés aux règlements, afin de leur permettre de suivre la ressource.

Parallèlement, les écologistes dénoncent l’industrialisation de l’Arctique vierge. Ils nous alertent sur la pollution atmosphérique et marine que causent les navires, sur les impacts négatifs touchant les mammifères marins et sur le risque de déversements de pétrole, difficiles à contenir dans l’océan. Les gouvernements qui s’inquiètent de leur souveraineté s’efforcent de consolider leurs revendications sur les ressources que renferment les fonds marins dans les zones économiques étendues. La sécurité, tant du point de vue militaire que civil, est une préoccupation majeure. Un océan Arctique ouvert présentera-t-il une frontière non défendue aux forces étrangères, aux terroristes ou aux criminels? L’intensification des activités dans l’Arctique mènera-t-elle à des programmes de recherche et de sauvetage inabordables ou pire encore?

Cette séance sert à regrouper les travaux qui explorent les possibilités qu’entraînera un Arctique libre de glace, ainsi que les risques qui découleront de cette situation. Elle permettra de réunir tant les participants issus d’industries qui cherchent à exploiter le Nord que les écologistes, les universitaires, les scientifiques et les décideurs du gouvernement, afin qu’ils estiment le moment où ces développements surviendront et les moyens employés pour y arriver. La séance mettra l’accent sur les questions techniques et pratiques associées au développement de l’Arctique, plutôt que sur les aspects scientifiques des changements climatiques dans cette région.

S17. L’impact des événements climatiques extrêmes sur les communautés autochtones
Principal : Eric Oliver

Dans le contexte des changements climatiques, un grand nombre de scénarios de réchauffement de la planète indiquent une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes dans le monde, dans les années à venir. On prévoit notamment des périodes prolongées de réchauffement anormal de l’air et de la mer, de temps violent et de tempêtes de vent, de sécheresses et d’inondations. Cependant, leurs profondes répercussions sur les milieux naturels et les systèmes sociaux constituent une menace supplémentaire pour les communautés autochtones, dont le mode de vie s’est adapté aux conditions climatiques et environnementales dans lesquelles elles vivent depuis des siècles. En particulier, les phénomènes météorologiques extrêmes peuvent avoir une incidence sur les infrastructures nordiques basées sur le pergélisol et peuvent souvent rendre inaccessibles les routes traditionnelles. Parallèlement, en 2018, nombre de ces régions ont aussi connu des sécheresses prolongées, menaçant leur accès déjà fragile à l’eau. En outre, les pratiques courantes de pêche ou de chasse des populations côtières peuvent être perturbées par des périodes prolongées de réchauffement extrême de la mer (c.-à-d. des vagues de chaleur marines), qui peuvent entraîner la réduction de la glace et la migration des espèces marines en toute saison. Cette situation peut mener à une insécurité alimentaire accrue chez les peuples autochtones, qui devront se tourner vers des aliments commerciaux. Bien que le débat sur les répercussions des changements climatiques sur ces communautés progresse, les incidences sociales et économiques de la modification des conditions météorologiques et océaniques extrêmes restent peu connues quant aux régions éloignées du monde. Cette séance porte sur les connaissances actuelles ainsi que sur les idées nouvelles et en évolution sur les événements climatiques extrêmes qui ont touché les communautés autochtones du Canada ou d’ailleurs. Nous encourageons les études et les rapports qui émanent de représentants de ces communautés, de chercheurs universitaires et de partenariats entre les deux, et qui nous permettront de mieux comprendre les conséquences de ces événements, et contribueront aux discussions sur la gestion durable des milieux et des sociétés qui en dépendent.

S18. La résilience des communautés côtières et riveraines (L’adaptation des communautés côtières du Canada aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux changements climatiques)
Principal : Sebastian Weissenberger

À mesure que des risques accrus menacent les communautés côtières et riveraines du Canada, en ce qui concerne les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes, l’adaptation et le renforcement de la résilience deviennent un enjeu fondamental du développement local. Cette situation préoccupe les communautés locales en raison du manque de ressources et de connaissances scientifiques, de la structure compliquée des différents ordres de gouvernance, des conflits d’intérêts au sein des communautés, de la mobilisation du capital social, ou de l’incapacité à envisager l’avenir sur des échelles temporelles pertinentes aux changements climatiques. Dans ce contexte, la production conjointe de connaissances entre chercheurs et décideurs locaux s’avère de plus en plus importante. Cette séance se fonde sur des exemples de partout au Canada (y compris, mais sans s’y limiter, de la Colombie-Britannique, du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et du Québec), afin d’illustrer de quelle façon cette coopération facilite la transition de la planification aux mesures concrètes et précises relativement à l’adaptation et à la résilience. La séance mettra l’accent sur les différentes techniques quantitatives et qualitatives que les scientifiques utilisent à cette fin, comme l’imagerie satellitaire, la télédétection, la cartographie de la vulnérabilité du littoral, l’analyse des réseaux sociaux, les entrevues et les groupes de consultation, la cartographie participative, la planification de scénarios, etc. Les applications peuvent inclure par exemple l’intervention en cas d’inondation, les méthodes de planification urbaine, l’atténuation de l’acidification des océans, etc. Ces techniques devront servir à renforcer la résilience sociale de la communauté. L’exploration de notions générales comme la gouvernance adaptative, la résilience sociale et la prise de décisions adaptées au milieu visera des communautés particulières. Nous souhaitons stimuler une discussion sur les outils et les approches visant à accompagner les communautés, et ce, dans une perspective de collaboration quant aux mesures et à la recherche. Il s’agit de créer de véritables partenariats entre chercheurs et communautés, à partir desquels des connaissances sont conjointement générées, et comprennent la valorisation des savoirs locaux et traditionnels, et les programmes de recherche définis sur la base d’un dialogue ouvert.

Le Cadre mondial pour les services climatologiques a déterminé que l’évaluation de la vulnérabilité et la gestion des risques sont des outils importants de la diffusion d’informations scientifiques utiles. Ils constituent également une facette importante des initiatives durables qu’entreprennent les parties intéressées. Les communautés locales sont un secteur majeur de plus en plus important, en particulier parce qu’elles continuent de déclarer des urgences climatiques afin de souligner l’importance des changements climatiques, des phénomènes météorologiques extrêmes et des impacts connexes. La pertinence de cette séance par rapport au thème principal réside dans l’éventail de techniques relatives aux services climatologiques qui servent à examiner la nature interdépendante de la prise de décision dans les communautés côtières et de l’évaluation scientifique des risques, de la vulnérabilité, de la résilience et de l’adaptation.

S19. Les interactions entre la glace de mer et l’océan dans un climat en évolution : impacts environnementaux et sociétaux
Principal : Angela Cheng

De récents travaux fondés sur des observations et la modélisation montrent que le réchauffement de l’océan a eu, et continuera d’avoir, un impact notable sur la concentration, l’épaisseur et l’aspect saisonnier de la glace de mer. Selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), les dix dernières années sont reconnues pour avoir l’étendue de glace marine la plus faible. Comme l’albédo de l’océan est beaucoup moins fort que celui de la glace de mer, la diminution de la glace augmente le rayonnement solaire qu’absorbe l’océan. Ainsi, la température de l’océan augmente, ce qui diminue davantage la couverture de glace marine. L’océan Arctique est particulièrement vulnérable à ce mécanisme de rétroaction positive et subit des changements amplifiés. Ces réactions, dans un climat en évolution, engendrent des impacts environnementaux et sociaux importants touchant les communautés et la faune des hautes latitudes. Pour les communautés autochtones qui dépendent de la glace de mer pour leurs déplacements, la chasse, la nourriture et d’autres ressources, la modification de la dynamique glace marine-océan menace grandement leur vie quotidienne. Pour les animaux comme les ours polaires, qui comptent sur la glace de mer pour se reposer, chasser et se déplacer, le déclin de cette glace menace leur survie. La réduction de la couverture de glace marine permet également d’accroître les activités maritimes, y compris la navigation et la pêche, qui augmentent le risque de déversements d’hydrocarbures et perturbent l’écosystème. Il est donc urgent de mieux déterminer l’interaction entre la glace de mer et l’océan dans un climat en évolution ainsi que ses impacts sur l’environnement et les communautés des hautes latitudes. Ces travaux pourraient améliorer les prévisions et, par conséquent, aider les communautés, les détenteurs de droits et les décideurs à planifier des stratégies d’atténuation visant à renforcer la résilience face aux conditions changeantes.

Nous invitons les chercheurs, les communautés autochtones, les décideurs, les ONG et les autres intervenants qui contribuent à l’étude de l’évolution des océans et de la glace de mer, et à l’étude des répercussions sociétales de la modification des océans et de la glace de mer, ainsi que ceux qui travaillent à atténuer les menaces liées à l’évolution de la glace de mer et des océans.

S20. Les méthodes numériques et le développement de modèles
Principal : Christopher Subich

Cette séance accepte les soumissions qui concernent les avancées relatives à la physique computationnelle, au calcul scientifique et aux méthodes informatiques applicables au développement de modèles de l’atmosphère, des océans, de la surface terrestre et de la cryosphère. Nous privilégions les soumissions portant sur :

  • Les schémas numériques nouveaux et améliorés, y compris les techniques d’ordre supérieur et les techniques adaptatives.
  • Les aspects des nouvelles architectures informatiques, y compris le calcul par processeur graphique (GPU), le parallélisme massif, l’accélération matérielle, l’infonuagique et l’informatique de pointe.
  • Les problèmes des données volumineuses, y compris le stockage, le traitement et la visualisation de ces données.
  • La gestion et le développement de logiciels scientifiques de haute qualité, y compris le choix du langage, l’organisation du projet, l’intégration et le déploiement continus, ainsi que les pratiques exemplaires de débogage et d’optimisation.

Cette séance sert à faire rapidement connaître les nouvelles méthodes et techniques, même si elles n’ont pas encore été implantées dans le cadre d’un grand système de prévision ou d’analyse.

S21. L’information sur les changements climatiques au service d’une infrastructure résiliente
Principal : Xeubin Zhang

Au Canada, la majeure partie des infrastructures sont conçues pour fonctionner, leur vie durant, dans les conditions météorologiques et climatiques escomptées. Il est donc très important de connaître, au moment de la conception, les conditions météorologiques et climatiques futures et notamment leurs extrêmes. La disponibilité de l’information qui reflète le climat futur à l’échelle locale et qui est facilement accessible en vue d’applications à l’ingénierie pose problème. Cette lacune découle du fait qu’on s’attend souvent à un ensemble de valeurs simples à appliquer concrètement ou qu’on l’exige, alors qu’il existe une grande incertitude inhérente à la projection climatique, aux échelles régionale et locale. Des incertitudes minent les projections climatiques en raison du développement socio-économique et des mesures d’atténuation futurs, et quant à notre compréhension du système climatique, à notre capacité à le simuler et à la variabilité interne naturelle de ce système. Cette séance vise à faciliter la communication entre les spécialistes du climat et le secteur des infrastructures, en ce qui a trait aux besoins en information climatologique et aux moyens de répondre à ces besoins liés à l’élaboration de codes ou de normes, et à l’évaluation environnementale. À cette fin, nous invitons les présentations sur la création d’information relative aux changements climatiques en soutien aux infrastructures résilientes. Nous privilégions les travaux sur les besoins en information en soutien aux infrastructures résistantes au climat, sur le processus de définition de codes et de normes, et sur le développement de projections des extrêmes météorologiques et climatiques pertinentes pour l’adaptation des infrastructures.

S22. L’incertitude relative à la modification de la cryosphère
Principal : Lawrence Mudryk

Toutes les composantes de la cryosphère sont vulnérables à la hausse des températures associée à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. Le réchauffement passé a déjà entraîné des changements détectables dans toute la cryosphère. Les glaciers s’amincissent, la glace de mer estivale de l’Arctique disparaît, le pergélisol dégèle et la période avec couverture neigeuse diminue. Toutefois, les changements et les variations régionales de certaines composantes restent difficiles à quantifier en raison de l’incertitude des observations et des modèles, ce qui mine l’évaluation des risques et des impacts connexes. Par exemple, bien que l’on s’attende à des modifications de la période de fonte de la neige et de la glace, les projections de ces modifications dépendent du modèle et mènent à de grandes incertitudes quant à l’approvisionnement futur en eau. De même, l’observation et la modélisation du dégel du pergélisol sont sujettes à une incertitude considérable. Cette situation complique l’évaluation des risques locaux et l’adaptation, ainsi que les simulations du système climatique dans son ensemble. Cette séance regroupe les travaux portant sur toutes les composantes de la cryosphère et abordant l’incertitude des impacts observés et prévus de la modification de la cryosphère. Les communications peuvent examiner l’incertitude relative aux données d’observation, à l’écart entre les prévisions des modèles ou aux incidences physiques escomptées. Les travaux établissant un lien évident avec les impacts sociétaux ou mettant l’accent sur le Canada sont particulièrement encouragés.

S23. L’énergie renouvelable dans un climat en évolution
Principal : Laura Van Vliet

À mesure que le monde se tourne vers les énergies renouvelables, il importe davantage de bien comprendre la nature extrêmement diverse de ces ressources énergétiques. L’incertitude quant à la vitesse et à la répartition géographique des changements climatiques limite les connaissances actuelles, tout comme la variabilité à court terme qui mine la prévisibilité de l’énergie renouvelable.

Cette séance explorera les facettes météorologique, océanographique et climatologique en ce qui a trait à l’énergie renouvelable au Canada. La séance comprend les facteurs qui limitent la prévision des énergies éolienne, solaire et maritime, sur la base des conditions actuelles et des changements climatiques.

Les communications fondées sur les observations et les modèles, et portant sur les sujets suivants, mais sans s’y limiter, sont les bienvenues : les conditions de la couche limite et les profils de vent, la turbulence, le flux d’énergie solaire et la couverture nuageuse, l’estimation du potentiel des énergies renouvelables, et la modélisation du système énergétique.

S24. La communication des risques liés au temps violent
Principal : Ken Macdonald

Maintenant que l’on est de plus en plus conscient du temps violent et de ses conséquences pour les Canadiens, on tient davantage à communiquer efficacement avec ceux que menace un danger potentiel, afin qu’ils puissent assurer leur sécurité efficacement et en temps utile. Aussi, les technologies de communication au sein de notre société évoluent rapidement. Cette séance portera sur les nouveaux outils de communication des risques, des systèmes d’alerte publics aux applications mobiles et aux médias sociaux, et sur la meilleure façon de les utiliser. Elle comprendra le point de vue des sciences sociales sur la communication des risques et des moyens de diffuser des alertes qui mèneront à des mesures efficaces et appropriées. Seront aussi inclus des travaux qui explorent les technologies d’alerte et la formulation des messages d’alerte, ainsi que des travaux qui illustrent la réaction du public aux alertes.

S25. L’évolution de l’Arctique : science et politiques
Principal : David Fissel

Cette séance interdisciplinaire regroupera les résultats scientifiques émergents décrivant l’évolution rapide de l’environnement arctique et nordique. L’environnement physique de l’Arctique, notamment dans l’ouest du Canada et dans la baie de Baffin, a changé de façon spectaculaire au cours des 35 dernières années, et particulièrement au cours des 15 dernières années. Les causes de cette évolution, notamment en ce qui concerne la cryosphère, l’océanographie, l’hydrologie et la météorologie, font l’objet de recherches étayées par des observations et la modélisation. Les communications porteront sur l’évolution des conditions arctiques selon leur effet profond sur les conditions météorologiques, océanographiques et hydrologiques à grande échelle, ainsi que sur l’écosystème, les peuples autochtones de l’Arctique et les activités commerciales, y compris le transport maritime. L’importance de la recherche relative à l’Arctique et de son incidence sur l’avenir survient au bon moment. La science permet d’informer le public et de façonner les politiques publiques concernant cette région canadienne d’importance stratégique. Les communications scientifiques viendront de divers secteurs, y compris le milieu universitaire, les organismes de recherche gouvernementaux, le secteur privé, les organisations environnementales non gouvernementales, les communautés et les Premières Nations. Nous souhaitons regrouper des travaux de recherche ou des activités scientifiques qui sont presque terminés, des mises à jour d’études en cours et des projets de recherche ou d’activités scientifiques en cours de planification ou qui commencent à peine. Cette séance comprend des communications sur les sujets suivants : i) la météorologie et le climat de l’Arctique; ii) l’océanographie de l’Arctique; iii) la cryosphère, y compris la glace de mer, les glaciers, les chutes et l’accumulation de neige terrestres et maritimes; iv) des études interdisciplinaires sur les écosystèmes arctiques et v) des études sur les politiques relatives à l’humain face à l’évolution de l’Arctique.

S26. La tornade de Dunrobin en 2018 : créer un lien entre les sciences physiques et l’épreuve sociale
Principal : Jennifer Spinney

Le 21 septembre 2018, la tornade la plus forte ayant frappé l’est de l’Ontario depuis 1902 s’est abattue sur la ville de Dunrobin (Ontario). Bien que six tornades aient balayé la région de l’Ontario et du Québec ce jour-là, celle qui a frappé Dunrobin atteignait la catégorie EF3 sur l’échelle de Fujita améliorée. Avec des vents mesurés à 265 km/h, elle a détruit ou gravement endommagé plus de 50 maisons et causé plusieurs blessures. Les examens effectués après le passage de cette tornade ont permis de saisir les aspects physiques de l’événement, y compris les évaluations des dommages physiques par des météorologistes et les évaluations liées au rendement des structures par des ingénieurs. Toutefois, ces évaluations ne permettent pas de vérifier l’incidence sociale de la prévision et des protocoles d’alerte quant à la tornade de Dunrobin, ni de comprendre l’expérience des individus et des groupes de la région relativement au risque de tornade, ni la signification passée (ou présente) de se remettre socialement de dommages structuraux et de faire preuve d’endurance.

Dans le but de créer un lien entre les spécialistes des conditions météorologiques et ceux qui les vivent et y réagissent, cette table ronde explorera les concepts de risque, de rétablissement et de résilience à partir de multiples perspectives, y compris celles fondées sur les sciences physiques et celles fondées sur les expériences vécues. Plus précisément, cette séance vise à combler nos connaissances lacunaires en comparant les façons officielles et non officielles d’avoir conçu le risque et d’y avoir réagi le 21 septembre 2018. De plus, les participants qui ont vécu la tornade de Dunrobin et y ont réagi partageront leur expérience, y compris leur perspective locale du risque général de tornade, leur stratégie personnelle d’évaluation des risques dans l’après-midi du 21 septembre, leur réaction aux risques de tornade et un aperçu du processus de reconstruction de leur vie sociale après la catastrophe. Un représentant du groupe d’aide aux sinistrés, le Dunrobin Disaster Assistance Group, fera une présentation.

S27. L’analyse des risques d’inondation dans le contexte des changements climatiques
Principal : Saber Moazami

La simulation des dangers d’inondation et l’évaluation des risques sont le fondement des plans de résilience protégeant les communautés et les infrastructures, en particulier dans un climat en évolution. Toutefois, diverses sources d’incertitudes, y compris les données initiales, la paramétrisation et la structure des modèles, minent ces analyses. La caractérisation et la réduction de ces incertitudes servent à améliorer la surveillance, l’analyse, la prévision et les alertes fiables relatives aux événements hydroclimatiques extrêmes, y compris les inondations (fluviales, pluviales, côtières) et les effets combinés des multiples dangers associés aux inondations. De plus, il est maintenant largement reconnu que l’hypothèse de stationnarité peut entraîner une sous-estimation des risques d’inondation qui sont exacerbés par les changements climatiques. Les taux de précipitations intenses augmentent un peu partout. La plupart des régions côtières sont déjà exposées à l’élévation du niveau de la mer et la fréquence des épisodes de pluie sur neige augmente dans de nombreuses régions. La rareté des données entrave aussi considérablement l’analyse des risques d’inondation, en particulier en ce qui a trait aux risques d’inondation en milieu urbain (comme les crues éclair locales). Les récentes estimations quantitatives des précipitations (EQP) calculées à partir d’instruments satellitaires et radar à hautes résolutions spatiale et temporelle peuvent remédier à ces lacunes et permettre une compréhension complète des caractéristiques des précipitations. Toutefois, en raison des incertitudes inhérentes aux données de précipitations issues de la télédétection, ces estimations devraient être validées et corrigées à l’aide de nouvelles techniques statistiques. Cette séance explorera les nouvelles façons de caractériser les effets individuels et combinés des différents types d’inondations, la modélisation hydrologique et hydraulique, la correction des biais des données de télédétection et les méthodes statistiques multivariées inédites d’analyse des risques d’inondation.

S28. La résilience à l’échelle urbaine face aux changements climatiques
Principal : James Voogt

Il faut absolument renforcer la résilience de la société face aux changements météorologiques et climatiques en milieu urbain. Au Canada, les régions urbaines abritent une grande majorité de la population. L’urbanisation des agglomérations modifie le climat local. Ces changements agissent dans la même direction que ceux qu’impose l’évolution du climat à grande échelle. Agissant ensemble, ces changements peuvent alors générer une pression supplémentaire sur les habitants et les activités des villes. Parallèlement, les activités urbaines contribuent considérablement aux émissions de gaz à effet de serre. Voici donc l’occasion de réexaminer les aspects de l’aménagement des villes qui influent sur le climat urbain, et ce, afin de renforcer les mesures d’adaptation et d’atténuation, et d’améliorer la résilience des villes quant aux changements climatiques et météorologiques.

Cette séance réunira les travaux portant sur les climats urbains en ce qui a trait au renforcement de la résilience de la société. Il peut s’agir de communications sur un thème lié aux projections climatiques d’échelle urbaine, aux impacts des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes sur le milieu urbain, aux infrastructures urbaines résistantes aux changements climatiques, à la chaleur et à la santé dans les villes, et aux stratégies d’aménagement urbain tenant compte de mesures d’adaptation et d’atténuation.

S29. La surveillance et la modélisation de l’évolution de la cryosphère
Principal : Homa Pour

La cryosphère se transforme en réaction à l’évolution du climat mondial, et à son tour perturbe le climat, l’hydrologie, le paysage terrestre et les communautés nordiques. La neige, la glace et le sol gelé sont des caractéristiques déterminantes des régions montagneuses et arctiques, mais leur éloignement les rend également difficiles à surveiller et à étudier. L’intégration de télédétection et de travaux de modélisation fondés sur des données in situ est grandement nécessaire pour améliorer la capacité d’observation et de prévision en vue de surveiller la réaction de la cryosphère aux changements climatiques. Cette séance englobe tous les aspects de la modélisation ou de la surveillance de la neige saisonnière, de la glace de lac ou de rivière, de la glace marine, du pergélisol et des glaciers, et de leur interaction avec le système terrestre dans son ensemble. Nous encourageons les communications intégrant les observations et la modélisation, ainsi que celles sur la recherche fondamentale qui examine l’évolution récente et la sensibilité escomptée de la cryosphère relativement aux changements climatiques futurs. Nous privilégions les travaux sur les technologies de mesure nouvelles et en développement (p. ex. l’imagerie par satellite et par drone, et l’instrumentation in situ), les méthodes avancées de modélisation et la création de nouvelles capacités d’observation de la cryosphère grâce à des partenariats au sein de la communauté.

S30. Les systèmes d’observation de la mer et des grands lacs, et l’océanographie opérationnelle : la génération de la synergie bidirectionnelle
Principal : Fraser Davidson

L’océanographie opérationnelle est la mesure systématique et de routine des mers, des océans, des grands lacs et de l’atmosphère, ainsi que l’interprétation et la diffusion rapides de ces données auprès des intervenants pertinents. Elle englobe la chaîne de valeur allant de l’observation des océans et des lacs à l’utilisation finale, et comprend l’observation des océans et des lacs, la gestion des données, la prévision, les systèmes de diffusion et les utilisateurs finaux. Au Canada, les systèmes opérationnels de prévision océanique vont du domaine mondial à résolution grossière à des systèmes côtiers et portuaires à très haute résolution. La région côtière présente des problèmes pour les systèmes de modélisation et de prévision des océans et des lacs, qui doivent composer avec les effets locaux dus à l’orographie, au ruissellement fluvial, aux marées et à la bathymétrie complexe, souvent avec peu de connaissances sur l’état de référence. 

Cette séance permet de présenter des activités d’observation et de modélisation des océans et des lacs, leur intégration dans les systèmes de prévision des océans et des lacs, ainsi que leur utilisation individuelle ou combinée visant à soutenir la prise de décisions dans l’environnement côtier. Les communications peuvent porter sur les observations d’occasion, les systèmes qui fournissent des observations en temps réel, les projets au sein desquels les groupes d’observation et de prévision numérique collaborent, les nouvelles études de modélisation dans les zones côtières, les études qui améliorent l’accès aux observations et aux modèles pour mieux informer les utilisateurs finaux, ainsi que les mécanismes et les systèmes permettant aux utilisateurs finaux de consulter et d’évaluer les observations et les systèmes de prévision de l’environnement côtier. 

Cette séance comprend des présentations individuelles sur les sujets ci-dessus, ainsi qu’une période de discussion de 30 minutes qui servira à examiner la collaboration et les liens croissants entre les groupes responsables de l’observation, les communautés côtières, et les groupes se penchant sur la modélisation des océans et des lacs en vue de générer des prévisions liées à l’environnement côtier.

S36. L'océanographie côtiere et les eaux intèrieurs
Principal : Jinyu Sheng

Cette session se concentrera sur tous les aspects relatifs à la surveillance et à la modélisation des processus physiques et biogéochimiques des régions côtières, des mers continentales, des estuaires et des mers intérieures.  Les sujets incluent l’océanographie physique côtière, les ondes de tempêtes, les tsunamis, la dynamique des estuaires, l’hydrologie et l’hydrodynamique des grands lacs, le mélange et la dispersion des matériaux. Cependant cette liste de sujet n’est pas limitée. Nous invitons également toutes les contributions associées aux aspects de l’observation et de la modélisation de la biochimie dans les eaux côtières ou les eaux intérieures.



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